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Chirurgie de l’épaule et du coude

Parcours patient

Parcours opératoire

Début

Consultation avec le chirurgien
Indication opératoire
Décision sur la date de l’opération et consentement éclairé
Communication du rendez-vous pour la consultation avec l’anesthésiste

7-14 jours avant l’opération

Consultation d’anesthésie (prise de sang, ECG, radiographie si nécessaire, examen médical)
Apporte le consentement éclairé signé
La section des services aux patients de la clinique fournit les informations relatives à l’admission, reste disponible pour répondre aux questions et organise le retour à domicile des patients.
Consultation préopératoire avec le physiothérapeute : adaptation de l’attelle, instructions thérapeutiques postopératoires

Jour d’opération

Admission à la clinique
Admission au bloc opératoire

2-3 jours après l’opération

Retour à domicile
Physiothérapie ambulatoire (2-3 fois par semaine)

Contrôles (6 semaines, 3 mois, 6 mois 1 an après la chirurgie)

Après une reconstruction de la coiffe des rotateurs, des contrôles sont effectués env. 4 fois après l’opération.

Préadmission

Il est important de signaler toute maladie aiguë ou chronique, ainsi que les séquelles de maladies antérieures, comme le diabète, les allergies, l’hémophilie, l’épilepsie, l’hépatite chronique, le VIH, etc. N’oubliez pas non plus de mentionner les médicaments que vous prenez actuellement, comme les anticoagulants, l’aspirine, les neuroleptiques, les antihypertenseurs, etc. Si vous avez des doutes, n’hésitez pas à contacter votre médecin traitant. Si vous êtes enceinte, informez le chirurgien et le personnel soignant. En cas de comorbidités importantes, un bilan préopératoire pourrait être demandé par le médecin, le chirurgien ou l’anesthésiste.

La plupart des opérations de l’épaule peuvent être réalisées sous anesthésie locorégionale ou générale, en fonction de votre état de santé et de vos souhaits. Un examen médical avec une formule sanguine, un examen biologique et un ECG n’est pas systématiquement nécessaire, mais peut être demandé selon les cas.

Le jour de l’intervention

Le patient est prié d’arriver à la clinique à l’heure indiquée. Lors de l’entrée en clinique, le patient endossera une tenue de patient dite “chirurgicale”. La peau de la zone opérée sera nettoyée avec un rasage des poils si nécessaire dans la zone de l’incision. Une fois placé sur la table d’opération et sous anesthésie, le membre affecté sera désinfecté avec des solutions spécifiques (merci de nous informer de toute allergie : iode, mercure, antibiotique etc.), puis des draps stériles seront placés autour de lui pour garantir la stérilité.

Surveillance des paramètres vitaux

Pendant les opérations plus longues, notamment au niveau de l’épaule et du coude, plusieurs paramètres vitaux sont surveillés : la fréquence cardiaque, la pression sanguine et la saturation en oxygène sont mesurées en permanence. L’électrocardiogramme est affiché en permanence sur un moniteur. Une perfusion est utilisée pour maintenir le fonctionnement de la voie d’accès veineuse. Un anesthésiste ou un infirmier qualifié reste présent pendant toute la procédure et les phases qui la précèdent et la suivent jusqu’à la salle de réveil.

Une bonne communication et information ainsi qu’une confiance en votre chirurgien et l’équipe soignante sont importantes pour rendre les phases périopératoires plus relaxantes et optimiser le succès de l’opération.

Post-opératoire

Après l’opération, le pansement réalisé par le chirurgien doit être parfaitement ajusté et confortable. Il doit comprimer la zone opérée sans bloquer la circulation sanguine. Le bandage doit être confortable. Il est essentiel de surélever le membre opéré et de le maintenir le plus constamment possible au-dessus du niveau du cœur (c’est-à-dire au niveau de l’épaule) pour prévenir l’œdème et réduire les douleurs. Il est important de bouger les doigts, le coude et l’épaule au moins une fois par heure pendant la journée pour éviter les gonflements et les raideurs en facilitant la circulation sanguine. Une première visite de contrôle est prévue une semaine après l’opération avec le chirurgien ou un membre de son équipe. Un deuxième contrôle, au cours duquel les points de suture ou le pansement (si seulement  fils résorbables) seront généralement retirés, est prévu deux semaines après l’opération.

Se reposer dans la clinique

Après l’opération, même si elle a été pratiquée sous anesthésie locale, on vous demandera de rester un moment dans un fauteuil pour surveiller votre pouls et votre tension artérielle. Les douleurs postopératoires les plus intenses durent généralement 1 à 3 jours, il est donc souvent nécessaire et efficace d’utiliser tous les analgésiques prescrits par le médecin. L’application d’une poche de glace sur la main ou sur le bras peut aider à lutter efficacement contre les douleurs. Si nécessaire, même pour les patients ambulatoires, il est possible de passer une nuit confortable à la clinique pour éviter de rentrer chez soi seul. De plus, les injections et les perfusions peuvent être organisées plus facilement ici.

Qui dois-je contacter en cas de problème ?

Pendant la nuit qui suit l’opération, il est normal d’avoir des douleurs, mais elles ne devraient pas être excessives. Vous pouvez prendre les médicaments qui ont été prescrits pour les soulager. Si les douleurs persistent ou sont sévères, n’hésitez pas à contacter le cabinet pour un conseil ou un rendez-vous d’urgence. Si la douleur ne s’améliore pas après l’utilisation de ces médicaments, contactez immédiatement le numéro d’urgence ou le médecin traitant. En cas de malaise, contactez le chirurgien ou le médecin traitant, l’hôpital cantonal ou la permanence la plus proche. Si le chirurgien qui a pratiqué l’opération n’est pas immédiatement disponible, un de ses collègues du centre ou un assistant sera là pour vous aider et vous indiquer comment obtenir rapidement un accès aux soins.

Risques et problèmes

Chaque opération peut comporter des risques. Les différents tissus de notre corps (nerfs, artères, tendons, etc..) voyagent étroitement ensemble et la variabilité anatomique peut limiter la prévisibilité dans les petits espaces comme le membre supérieur. Le port de lentilles grossissantes, optimisation des appareils d’éclairage, l’amélioration des systèmes de drainage sanguin et l’optimisation des paramètres vitaux par l’anesthésie peuvent réduire les risques. De plus, l’expérience du chirurgien optimise le choix du plan et de la taille de l’incision. Les opérations mini-invasives sont privilégiées lorsqu’elles apportent un réel bénéfice à la fonction et à l’esthétique.
Malgré l’optimisation, il n’est pas possible de réduire le risque à zéro. Chaque zone d’opération peut présenter des risques spécifiques non mentionnés dans ce résumé.